Jakob habite près de Cologne, en Allemagne, dans le petit village de Gevelsberg. Depuis son arrivée au lycée, en septembre il est hébergé dans la famille de Ludovic, élève de première 1 comme lui. Il dit se sentir comme dans une petite famille, chez Ludovic. Ensemble, ils pratiquent beaucoup d’activités : catamaran, escalade, escrime. Jakob est un sportif accompli. Il fait du vélo de course et du home trainer, chaque fois que possible. En Allemagne, il est entrainé par un ancien champion du tour de France, grand-père de son meilleur ami, Klaus Thaler. Ensemble, ils sont déjà allés 8 fois en corse dans la maison familial, Jakob est un francophile.

Depuis son arrivé au lycée, il a eu l’occasion de “découvrir la culture bretonne qui est authentique et spéciale”, dit-il. Il est impressionné par les repas à la française, qu’il trouve très “complets”.

Le rythme de ses journées au lycée est aussi très différent. En Allemagne il commence plus tôt, à 7h45, et fini à 15h45 au plus tard. Au sein, de la classe de section européenne, il se fait beaucoup d’amis. En toute franchise, il note que ses résultats scolaires sont un peu moins bons qu’en Allemagne. Il explique qu’il traduit tout mentalement : il part du français, vers l’anglais pour aller vers l’allemand ! Cela demande beaucoup d’énergie. Très sociable, il constate que souvent les lycéens français ont plus de craintes à oser parler en anglais, alors qu’ils sont compétents. “Peut-être, parce que l’appartenance au groupe, est très fort entre les élèves”, analyse-t-il.

Jakob se réjouit de vivre toutes ces nouvelles expériences et de pouvoir bénéficier d’un environnement urbain dans lequel il peut se déplacer plus facilement, et être plus autonome pour aller voir ses nouveaux amis, ou aller au supermarché faire quelques courses. Nous lui souhaitons, une belle fin de trimestre parmi nous !

Johanne Contant référente à l’international

Giulia, habite Rome avec sa famille, son arrivée à Saint Nazaire représente un grand changement d’environnement pour elle. Le rythme de vie est plus doux et plus calme, “Rome est très bruyante” confie-t-elle dans un large sourire. Les horaires des cours lui semblent plus souples, car en Italie sa journée commence à 7h30, elle ne rentre que le soir à la maison.

Giulia raconte avoir saisi l’opportunité qui s’offrait à elle, grâce au système éducatif italien, de venir étudier pendant un semestre en France. Arrivée en septembre, elle sera au lycée Notre Dame jusqu’en janvier prochain.

Elle apprécie la taille du lycée, qui favorise les échanges et son quotidien de lycéenne. Et Loïs chez qui elle est hébergée, habite à deux pas du lycée. Elles sont toutes deux en classe de première 3, même si pour les besoins de son cursus, Giulia peut être amenée à suivre des cours dans d’autres classes –les deux semblent très bien s’entendre.

Dans un français précis et de qualité, Giulia dit de cette expérience qu’elle a acquis de l’autonomie. Si elle est venue en France, c’est aussi parce qu’elle souhaitait apprendre à parler un français moins académique, et découvrir de nouveaux points de vue. De la gastronomie elle retient une chose : le beurre !

Johanne Contant référente à l’international

Trois classes de seconde ont eu l’occasion de rencontrer, dans le cadre du cours d’anglais et de la séquence Sport et Société, Monsieur Paul CROFT, athlète paralympique australien invité par Mme CRUAUD, leur professeure.

En amont de sa visite, les élèves ont préparé avec enthousiasme près de quatre-vingts questions afin de l’interroger sur sa vie. Ils ont beaucoup apprécié cette rencontre avec Paul et son fameux accent australien. L’ancien athlète a su leur faire passer un message positif face au handicap et leur montrer qu’avec de la volonté, il est possible de vivre une vie riche et passionnante malgré les défis que la vie nous lance.

Paul venait aussi à St-Nazaire pour honorer la mémoire de son père, Don CROFT, engagé à 17 ans dans l’Opération Chariot du 28 mars 1942 à St-Nazaire. Il a ainsi pu échanger avec les élèves sur cet événement de notre histoire locale et leur parler de sa relation si forte avec son père.

Pour finir, ils ont aussi pu satisfaire toute leur curiosité au sujet de l’Australie, ce grand pays si lointain. Et petite surprise, Paul leur avait même apporté un peu de Vegemite, spécialité culinaire australienne. Les élèves étaient bien contents de ne pas avoir à goûter, puisqu’ils ont seulement humé cette pâte à tartiner si étrange pour nous.

 Ces échanges amicaux se sont déroulés en anglais bien sûr et tous les élèves étaient contents de voir qu’ils pouvaient comprendre beaucoup plus de choses que ce qu’ils auraient cru et se faire comprendre à leur tour.

Vive l’Australie ! Vive Paul ! Et vive l’Anglais !

Dans le cadre du partenariat avec l’université de VIVES en Belgique, les étudiants du lycée Notre Dame d’Espérance ont vécu une expérience internationale. A travers le jeu d’entreprise, les étudiants belges et français ont travaillé ensemble en mutualisant leurs compétences professionnelles.

Au delà du volet professionnel, les étudiants belges ont initié leurs homologues français à la culture et aux spécialités flamandes.

La prochaine rencontre se fera à Saint-Nazaire, l’année prochaine.

Maria, vient de Malaga en Espagne où elle vient de terminer sa licence en psychologie, l’année prochaine elle poursuivra par un Master.

Pour elle l’apprentissage des langues permet d’ouvrir des portes vers l’autre. Cette rencontre est d’ailleurs au cœur de son projet professionnel puisqu’elle envisage de devenir psychologue et d’exercer en centre éducatif pour enfants. Elle a aussi travaillé pour une association caritative s’occupant de l’intégration de personnes étrangères.

Les élèves étudiants l’espagnol auront la chance de pouvoir échanger avec cette jeune femme bienveillante et chaleureuse.

C’est la première fois que Maria sort des frontières espagnoles et qu’elle a l’occasion de pratiquer le français en contexte. Au début, elle a été surprise par la météo et la fraicheur des températures. Aussi, il a fallu qu’elle se lance à parler français. Souhaitons-lui de remplir ses objectifs : améliorer sa maîtrise du français, aller à la rencontre de notre culture et à la découverture des paysages de la presqu’ile.

Johanne Contant référente à l’international du lycée

Asmaa est née à Gaza en Palestine, elle voyage avec un passeport brésilien, et étudie la littérature anglaise à l’université du Caire en Egypte où elle vit avec sa sœur.

Asmaa est une jeune femme souriante et active qui confie avoir fait de nombreux petits boulots. De cette expérience elle retient particulièrement son engagement auprès d’une association caritative, Medical Relief, pour laquelle elle s’est occupée de jeunes enfants en difficultés psychologiques en Palestine. Elle a aussi été traductrice, en arabe et en anglais, pour faciliter les échanges entre les médecins de l’association et les personnes prises en charge.

Son avenir elle le voit en tant qu’enseignante. Elle est particulièrement sensible à la dimension psychologique dans les relations humaines. Elle est ravie de découvrir nos lycéens et étudiants, qu’elle rencontre en petits groupes pendant les cours afin de leur permettre un contact plus direct avec la langue anglaise.

Depuis son arrivée, son obstacle majeur a été de ne pas avoir de connexion internet dans les rues de Saint Nazaire pour l’aider à s’orienter !

Johanne Contant référente à l’international du lycée

Sandra, 26 ans, arrive tout juste d’Allemagne après un long périple en train (après une annulation de dernière minute, elle a dû prendre 8 trains en tout !). Elle vie à Osnabrück dans le nord de l’Allemagne, où elle étudie le français et la théologie dans le but de devenir professeur dans chacune de ces matières. Elle est actuellement en année de Bachelor (3eme année de licence), et bénéficie du programme Erasmus + pour venir à notre rencontre et développer ses compétences en français, qu’elle parle déjà de matière très fluide.  

Elle connait déjà bien notre culture, une partie de sa famille vit à Lyon et à Grenoble, où elle s’est déjà rendue. Ce n’est donc pas son premier séjour en France. D’ailleurs, toute petite elle a appris à parler notre langue avec sa maman originaire du Congo (où le français est une des langues officielles). Ce parcours lui permet d’arriver pleine d’énergie et de confiance, sans qu’elle n’expérimente un gros choc culturel. Aussi, un premier stage professionnel dans un Gymnasium (équivalent du lycée général en Allemagne) lui permet de s’intégrer facilement, tant auprès des lycéens de Notre Dame que des collégiens de Sainte Thérèse.  

Elle apprécie beaucoup la ville de Saint Nazaire et son ambiance, notamment la plage et les boutiques du Ruban Bleu, ainsi que la gentillesse des personnes qu’elle rencontre.  

Johanne Contant référente à l’international du lycée

L’arrivée de Kathleen notre assistante d’anglais 

Kathleen a entrepris un tour de l’Europe pour son année de césure.  Elle est anglaise, de parents irlandais (sa mère enseigne le français). Kathleen vit à Londres et étudie en 2ème année de bachelor (licence) à l’université de Sheffield, dans le Nord de l’Angleterre. Etudiante en langues étrangères, elle se spécialise dans le français, l’espagnol et l’italien. Elle a depuis le début de l’année scolaire effectué un stage dans une école primaire en Espagne, elle s’arrête trois mois dans notre lycée, et poursuivra son périple en Italie avant de repartir pour Angleterre, pour retrouver, après l’été, le chemin de son campus universitaire.  

Elle a déjà rencontré beaucoup de nos lycéens et étudiants, notamment pour échanger avec eux autour du système éducatif de son pays et sur les stéréotypes de nos 2 cultures. Elle découvre notre façon bien française de communiquer de manière directe, et elle s’amuse de cette habitude toute britannique de s’excuser à chaque début de phrase ou presque. Ce qu’elle retient c’est la gentillesse des gens qu’elles croisent ici à Saint Nazaire, et le respect que lui offrent les élèves et étudiants en classe.  Elle remarque également que l’Angleterre et la France n’enseignent pas les langues de la même façon, nous sommes par exemple assez pointus dans notre façon d’expliquer la grammaire. Elle trouve aussi que le large panel de matières enseignées est une vraie richesse, quand en Angleterre les lycéens doivent en  choisir trois seulement.  

Elle a à cœur de découvrir de nouveaux pays, et envisage une poursuite professionnelle dans le tourisme, ou un métier qui lui permettrait de voyager.  

Johanne Contant référente à l’international du lycée

Vous pouvez accéder à la charte d’Eramus+ en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://www.lycee-notredame.fr/download/3754/

Rachel est arrivée de Dublin le 6 novembre, pour passer 5 semaines au Lycée Notre Dame d’Espérance. Elle est en année de transition, comme le prévoit le système scolaire en Irlande. Elle profite de ce temps pour améliorer son français, qu’elle a commencé il y a trois ans, et pour mieux découvrir la culture française. Ses parents lui ont toujours présenté les français comme des personnes généreuses.  

A Notre Dame, elle a rejoint la section européenne en classe de seconde 1. La semaine elle est à l’internat du lycée et elle passe ses weekends dans 2 familles d’accueil différentes, à Pornic et à Saint Brévin. Au lycée, Rachel trouve que le temps scolaire est très structuré, avec des journées qui commencent plus tôt et finissent plus tard que dans son pays. Elle apprécie la longue pause déjeuner, et révèle son amour pour la raclette ! En classe elle a participé à l’élaboration de brochures, et explique que le niveau d’enseignement des langues est bien plus exigeant en France.  

Elle repartira bientôt rejoindre sa famille pour fêter Noël où les coutumes ressemblent beaucoup aux nôtres confie-t-elle. 

J. Contant référente à l’international 

Tabéa, suisse allemande et Kana, japonaise sont élèves de la seconde 6 depuis septembre. 

Tabéa est originaire de Bern et Kana de Kyoto.  Elles sont toutes les deux dans une famille d’accueil et sont là pour apprendre le français. 

Ce qu’elles aiment à Saint-Nazaire, c’est surtout la mer et la plage car Kyoto et Bern sont loin de ces éléments. Ce qu’elles n’aiment pas ? Pour Kana, c’est le fromage et  pour Tabéa, rien de spécial. 

Ce qui leur manque le plus ? Pour Tabéa, c’est sa famille, ses amis et ses habitudes et pour Kana la nourriture japonaise. 

Au Japon, Kana est scolarisée dans une école de filles et porte un uniforme. Pour le déjeuner elle apporte son Bento (boîte repas), car l’école n’a pas de service de cantine. Tabéa, profite du temps du midi pour sortir de l’école avec des amis et aller acheter son repas à Migros (une chaîne de supermarchés Suisse). 

S’adapter à une nouvelle culture et à une langue étrangère puise beaucoup d’énergie. Le quotidien au lycée est différent, épuisant et passionnant. 

Elles sont toutes deux d’accord pour dire qu’elles vivent une véritable aventure !